Les héros ne meurent jamais
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Les héros ne meurent jamais
Aux alentours de décembre 2009, un jour de week-end. Moi, ma conjointe et mon fils âgé alors de 9 ans sommes au premier étage de notre maison située à Pierrefonds. Mon jeune fils alors âgé de 2 ans joue au sous-sol. Vers la fin de l’avant-midi, mon jeune garçon monte me chercher au premier étage et me dit qu’il y a un monsieur en bas. Il me prend alors la main afin que je le suive au sous-sol. Une fois arrivés en bas, il me montre un endroit au plafond qui se situe sous la chambre de l'aîné, celui-ci joue dans sa chambre et on peut entendre clairement le bruit sur le plancher. Je lui dis alors que c’est son frère qui joue en haut et qu’il n’y a personne.
Quelques semaines plus tard, nous sommes en visite chez ma mère qui habite St-Gabriel de Brandon. Nous sommes dans une réunion de Noël où il y a environ 10 personnes. Dans le courant de la soirée, mon plus jeune qui jouait seul au sous-sol, vient me prendre par la main afin que je le suive en bas, car il dit qu’il y a un monsieur en bas. Arrivé en bas, je m’aperçois que les gens en haut font beaucoup de bruit et cognent sur le plancher. Alors encore une fois, je lui explique qu’il y a des gens en haut et que ce sont eux qui font du bruit.
Vers le milieu janvier 2010, un samedi midi alors que nous sommes en train de dîner, mon jeune fils commence à me parler du monsieur en bas. Je lui demande alors des précisions sur son apparence physique. Je demande s’il est grand, petit, gros, mince, barbu, moustachu, mais il répond oui à toutes mes questions. C’est alors qu’il me dit "Monsieur bobo à moi, moi peur’" et il se met les mains devant les yeux pour démontrer sa peur. Je lui demande alors si le monsieur lui a fait mal, et il me répond "Non Monsieur bobo ici", et avec son doigt, il trace une ligne sur sa joue qui s’étend jusqu’à son oreille. Je me suis alors souvenu que ma mère m’avait dit que son père était un soldat du Royal 22e Régiment. Il est décédé un an avant ma naissance et avait une cicatrice sur la joue causée par une balle de fusil, infligée durant le débarquement de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale. Je me suis alors empressé de lui téléphoner afin qu’elle me confirme la cicatrice.
En février 2010 nous sommes retournés chez ma mère, dans sa chambre il y a quelques photos de mes grands–parents accrochés au mur. Je prends donc mon fils dans mes bras. En lui montrant les photos, je pointe une photo de mon grand-père et lui demande s’il connaît cette personne. Il me répond "oui",’ je lui demande alors de qui il s’agit, et sans aucune hésitation, il me répond "le monsieur en bas".
Environ 2 semaines plus tard, un lundi vers 16 h 30, mon fils vient encore me chercher pour me montrer le monsieur en question. Je descends avec lui et naturellement je ne vois rien. Je demande à mon fils de monter au premier mais moi je demeure au sous-sol. Je décide de parler à mon grand-père et lui demande "Grand-papa, si c’est vous qui êtes ici, faites-moi un signe amical que je reconnaîtrai". Dans la soirée entre 21 h 00 et 22 h 00, moi et ma conjointe sommes assis dans le salon et regardons la série 24. À ma droite, il y a la lampe du salon qui est allumée et à droite de la télévision, il y a l’entrée de la cuisine. À partir du divan, nous voyons la lumière du poêle qui est allumée dans la cuisine. Tout à coup, sans savoir pourquoi, mon attention fut attirée vers la cuisine. C‘est alors que j’ai clairement vu la lumière du poêle qui s’est éteinte une seconde puis s’est rallumée toute seule. Cela fait dix ans que nous habitons cette maison et durant cette période ce fut la seule et unique fois où la lumière du poêle s’est éteinte et rallumée d’elle-même.
Un peu troublé par toute cette histoire, en avril 2010, je décide donc d’aller au salon de l’ésotérisme afin de tenter de trouver des explications sur le fait que mon fils voit mon grand-père que je n’ai pas connu et dont mon fils n’avait jamais vu de photo et encore moins une aucune photo où sa cicatrice est visible. Arrivé au salon, je fais 3-4 fois le tour afin de me laisser guider par les énergies. Finalement, je décide de m’arrêter à un kiosque et prends rendez-vous avec un médium. Au cours de la rencontre, celui-ci me confirme qu’il s’agit bien de mon grand-père mais en plus, il me dit que mon fils voit aussi une femme dont il me donne la description physique qui correspond à ma grand-mère paternelle et il pousse l’audace jusqu’à me dire son nom. Bien que mon fils ne m’ait jamais parlé d’une femme, je crois qu’il a accroché sur la cicatrice au visage de mon grand-père.
Deux jours plus tard, en conversation téléphonique avec mon frère, je lui raconte mon aventure du salon de l’ésotérisme. En terminant la conversation, il me lance à la blague "tu diras salut au grand-père et à la grand-mère de ma part". C’est alors que je m’écris haut et fort "Grand-papa, grand-maman, M… fait dire bonjour, vous irez lui rendre visite chez lui". Nous trouvons cela très drôle et raccrochons le téléphone. Durant ce temps, mon souper est dans le four et la minuterie est enclenchée afin de me prévenir lorsque le souper sera prêt. Suite à la conversation téléphonique, je descends au sous-sol afin de travailler sur l’ordinateur. La minuterie du four retentit et je monte au premier afin de souper. Arrivé en haut, je m’aperçois qu’il reste encore 2 minutes à la cuisson. Je demande à ma conjointe pourquoi elle a ajouté du temps de cuisson et elle me répond qu’elle n’a touché à rien et qu’elle ne comprend pas pourquoi le four a sonné alors qu‘il reste encore 2 minutes au chronomètre. Cela fait dix ans que nous possédons le four. C’est la seule et unique fois que le four a sonné avant la fin de la minuterie.
Voici la suite des évènements qui se sont produits concernant mon grand-père. Suite à notre conversation de la semaine dernière, j’ai demandé à mon fils s’il voyait encore le monsieur à la cicatrice. Il m’a répondu qu’une fois il était présent alors que toute la famille était en bas et il m’a même montré l’endroit exact où il se trouvait. Mais je crois qu’il le voit de moins en moins.
Quelques semaines plus tard, nous sommes en visite chez ma mère qui habite St-Gabriel de Brandon. Nous sommes dans une réunion de Noël où il y a environ 10 personnes. Dans le courant de la soirée, mon plus jeune qui jouait seul au sous-sol, vient me prendre par la main afin que je le suive en bas, car il dit qu’il y a un monsieur en bas. Arrivé en bas, je m’aperçois que les gens en haut font beaucoup de bruit et cognent sur le plancher. Alors encore une fois, je lui explique qu’il y a des gens en haut et que ce sont eux qui font du bruit.
Vers le milieu janvier 2010, un samedi midi alors que nous sommes en train de dîner, mon jeune fils commence à me parler du monsieur en bas. Je lui demande alors des précisions sur son apparence physique. Je demande s’il est grand, petit, gros, mince, barbu, moustachu, mais il répond oui à toutes mes questions. C’est alors qu’il me dit "Monsieur bobo à moi, moi peur’" et il se met les mains devant les yeux pour démontrer sa peur. Je lui demande alors si le monsieur lui a fait mal, et il me répond "Non Monsieur bobo ici", et avec son doigt, il trace une ligne sur sa joue qui s’étend jusqu’à son oreille. Je me suis alors souvenu que ma mère m’avait dit que son père était un soldat du Royal 22e Régiment. Il est décédé un an avant ma naissance et avait une cicatrice sur la joue causée par une balle de fusil, infligée durant le débarquement de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale. Je me suis alors empressé de lui téléphoner afin qu’elle me confirme la cicatrice.
En février 2010 nous sommes retournés chez ma mère, dans sa chambre il y a quelques photos de mes grands–parents accrochés au mur. Je prends donc mon fils dans mes bras. En lui montrant les photos, je pointe une photo de mon grand-père et lui demande s’il connaît cette personne. Il me répond "oui",’ je lui demande alors de qui il s’agit, et sans aucune hésitation, il me répond "le monsieur en bas".
Environ 2 semaines plus tard, un lundi vers 16 h 30, mon fils vient encore me chercher pour me montrer le monsieur en question. Je descends avec lui et naturellement je ne vois rien. Je demande à mon fils de monter au premier mais moi je demeure au sous-sol. Je décide de parler à mon grand-père et lui demande "Grand-papa, si c’est vous qui êtes ici, faites-moi un signe amical que je reconnaîtrai". Dans la soirée entre 21 h 00 et 22 h 00, moi et ma conjointe sommes assis dans le salon et regardons la série 24. À ma droite, il y a la lampe du salon qui est allumée et à droite de la télévision, il y a l’entrée de la cuisine. À partir du divan, nous voyons la lumière du poêle qui est allumée dans la cuisine. Tout à coup, sans savoir pourquoi, mon attention fut attirée vers la cuisine. C‘est alors que j’ai clairement vu la lumière du poêle qui s’est éteinte une seconde puis s’est rallumée toute seule. Cela fait dix ans que nous habitons cette maison et durant cette période ce fut la seule et unique fois où la lumière du poêle s’est éteinte et rallumée d’elle-même.
Un peu troublé par toute cette histoire, en avril 2010, je décide donc d’aller au salon de l’ésotérisme afin de tenter de trouver des explications sur le fait que mon fils voit mon grand-père que je n’ai pas connu et dont mon fils n’avait jamais vu de photo et encore moins une aucune photo où sa cicatrice est visible. Arrivé au salon, je fais 3-4 fois le tour afin de me laisser guider par les énergies. Finalement, je décide de m’arrêter à un kiosque et prends rendez-vous avec un médium. Au cours de la rencontre, celui-ci me confirme qu’il s’agit bien de mon grand-père mais en plus, il me dit que mon fils voit aussi une femme dont il me donne la description physique qui correspond à ma grand-mère paternelle et il pousse l’audace jusqu’à me dire son nom. Bien que mon fils ne m’ait jamais parlé d’une femme, je crois qu’il a accroché sur la cicatrice au visage de mon grand-père.
Deux jours plus tard, en conversation téléphonique avec mon frère, je lui raconte mon aventure du salon de l’ésotérisme. En terminant la conversation, il me lance à la blague "tu diras salut au grand-père et à la grand-mère de ma part". C’est alors que je m’écris haut et fort "Grand-papa, grand-maman, M… fait dire bonjour, vous irez lui rendre visite chez lui". Nous trouvons cela très drôle et raccrochons le téléphone. Durant ce temps, mon souper est dans le four et la minuterie est enclenchée afin de me prévenir lorsque le souper sera prêt. Suite à la conversation téléphonique, je descends au sous-sol afin de travailler sur l’ordinateur. La minuterie du four retentit et je monte au premier afin de souper. Arrivé en haut, je m’aperçois qu’il reste encore 2 minutes à la cuisson. Je demande à ma conjointe pourquoi elle a ajouté du temps de cuisson et elle me répond qu’elle n’a touché à rien et qu’elle ne comprend pas pourquoi le four a sonné alors qu‘il reste encore 2 minutes au chronomètre. Cela fait dix ans que nous possédons le four. C’est la seule et unique fois que le four a sonné avant la fin de la minuterie.
Voici la suite des évènements qui se sont produits concernant mon grand-père. Suite à notre conversation de la semaine dernière, j’ai demandé à mon fils s’il voyait encore le monsieur à la cicatrice. Il m’a répondu qu’une fois il était présent alors que toute la famille était en bas et il m’a même montré l’endroit exact où il se trouvait. Mais je crois qu’il le voit de moins en moins.
Sylvain Lavigne
Herennius- Messages : 21
Date d'inscription : 04/12/2018
Re: Les héros ne meurent jamais
La blague, une coupure de courant au moment que je clique sur Envoyer, je recommence.
C'est vrai que c'est un vrai réconfort.
Il y a quelques années, je pensé souvent à un grand-oncle disparu sans laisser de traces en 1938. Un jour en pensant à lui plus que d'habitude, le soir j'ai entendu : "heureux qui comme Ulysse". Cela m'a surpris.
Quelques jours plus tard je poste sa photo sur un forum et une médium me dit : "c'est curieux, il me montre le titre d'une chanson : Heureux qui comme Ulysse".
Herennius- Messages : 21
Date d'inscription : 04/12/2018
Re: Les héros ne meurent jamais
Les grands-parents se montrent volontiers à leurs petits-enfants à cause de leur jeune âge. Ceux-ci n'ont pas conscience de ce qu'est la mort, et ainsi, ils ne risquent pas de les effrayer.sur le fait que mon fils voit mon grand-père que je n’ai pas connu et dont mon fils n’avait jamais vu de photo
Passiflore- Admin
- Messages : 1325
Date d'inscription : 28/03/2017
Humeur : Curieuse de tout
Localisation : dans le cosmos
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