J’ai payé ma dette

Un jour de 1952, William Riordan, pilote chez les Marines, rentrait chez lui après avoir quitté la base navale où il était affecté. Ayant parcouru une certaine distance, il s'aperçut que les voitures qui le précédaient roulaient pratiquement au pas. Parvenu à leur niveau, il vit qu'elles évitaient une chose étendue sur l'étroit trottoir. Lorsqu'il se rapprocha, il distingua un homme allongé sur le sol.

Comme il avait l'intention de lui porter secours, il dut se ranger sur le côté, car les autres conducteurs lui reprochaient, à coups de klaxon, de ralentir la circulation pour aider cet "ivrogne en train de cuver son vin". Il constata que l'homme avait une grosse blessure au crâne, qu'on ne voyait pas depuis la route. Après lui avoir prodigué les premiers soins, le pilote appela une ambulance. Une fois le blessé emporté, il rentra chez lui et n'y pensa plus.

Quelques mois plus tard, le pilote effectuait un vol au-dessus de cette même zone, lorsqu'il fut surpris et aveuglé par une tempête de neige. Cette neige finit par obstruer les arrivées d'air des trois moteurs de l'avion, provoquant une avarie. L'avion s'écrasa dans un bois, non loin de la base aérienne.

Lorsque l'ambulance de la Marine arriva sur les lieux, on trouva le pilote pendu par les jambes à un morceau d'acier. Les bords coupants lui avaient transpercé les jambes jusqu'aux os. Heureusement il y avait un homme sous le pilote, qui le maintenait, de façon que ses jambes ne soient pas complètement arrachées à cause du poids du corps. L'homme dit qu'il avait soutenu le pilote ainsi pendant presqu'une heure.

Après qu'il eut été dégagé de l'épave, le pilote reprit conscience pour quelques minutes, et il reconnut l'homme qui l'avait aidé à sauver ses jambes comme celui à qui il avait porté secours sur le bord de la route.

Raymond C. Otto, Chicago, Illinois, juin 1959

Intéressante, cette histoire. Je crois qu'on appelle cela le karma : si on fait du bien, ou si on aide une autre personne, on récolte ce que l'on a semé. Le pilote, qui en 1952 roulait, a vu cet homme blessé sur la route. Il eu la décence d'appeler les secours pour voir ce qui se passait.

Alors que les autres roulaient devant en se disant, "quel ivrogne", et continuaient leur route, sans regarder.

Ce pilote est allé voir, et il constaté que l'homme en question était blessé à la tête, et il a fait ce que tout bon et honnête citoyen doit faire.

Le karma : un jour, le pilote s'écrase, et il se retrouve accroché par les jambes. Et ce même citoyen passe par là, et lui sauve ainsi la vie. Le retour, je vois la chose comme ça. 

Un passage de la bible dit "quiconque veut sauver sa propre vie, la perdra. Mais quiconque la perdra pour moi, Dieu, ou une autre personne", comme l'a fait ce pilote pour la personne sur la route, "la retrouvera".

Si le pilote avait fait comme les autres citoyens, il serait sans doute mort dans l'accident d'avion.

Le karma... pourquoi pas ???

Je pense que le blessé sauvé par le pilote - alors que tous les autres conducteurs devaient estimer qu'un ivrogne ne méritait pas qu'on lui porte secours - se sentait éternellement reconnaissant envers lui. À tel point qu'il s'était juré de lui rendre la pareille, si l'occasion se présentait.

Quelques mois plus tard, le pilote à son tour a été victime d'un accident. 

L'homme qui lui était redevable a sûrement été prévenu par son subconscient, qui l'a mené à l'endroit où se trouvait le pilote, à deux doigts de mourir.

Pour moi, ça n'était pas un hasard. 

Lorsque l'on désire fortement quelque chose, les facultés métapsychiques se chargent de nous exaucer, dans la mesure du possible, évidemment.